Créée en 2015, Artemis RD est une société de conseil, audit et suivi d’entreprises dans le secteur de l’informatique et des télécommunications. Elle propose d’envoyer des équipes dans les entreprises souhaitant organiser leur système d’information, ou amorcer une transformation digitale.
En plus, l’entreprise a récemment fait l’acquisition d’une filiale nommée Garuda, dédiée aux collectivités territoriales qui a permis d’intégrer aux services un volet software pour la gestion électronique des documents. Artenis à également racheté un parc client sur Avignon. Ces acquisitions permettront d’avoir une croissance à 3 chiffres sur l’année 2021.
Votre histoire, votre entreprise
Avez-vous une image, métaphore ou citation qui illustre le mieux selon vous votre entreprise ?
Pour moi, ce qui compte, c’est la mise en avant de l’humain.
Dans ma vie professionnelle, il y a eu beaucoup de changements. Souvent les personnes qui travaillaient déjà avec moi m’ont suivi dans mes nouvelles aventures professionnelles.
Si l’on veut résumer mon entreprise, on pourrait dire que le socle d’Artémis c’est le capital humain.
Selon vous, quels seraient les enjeux stratégiques majeurs de votre entreprise et pourquoi ?
Ce qui compte vraiment c’est :
- de pérenniser ce capital humain, de ne pas décevoir les personnes avec qui je travaille.
- la transmission de l’entreprise et sa pérennisation. Même si je dois quitter l’entreprise, je ne veux pas être égoïste et chercher du profit en la vendant mais tenter de la faire perdurer le plus longtemps possible.
Dans le cadre de votre enjeu HUMAIN, avez-vous mis en place une pratique dans ce domaine ou avez-vous démarré un chantier de travail à ce sujet ?
L’humain est un enjeu majeur au sein de notre entreprise. Cependant, il n’y a pas de bonne pratique ni de règle. Ce qui compte le plus, c’est l’ambiance, la confiance, le bien-être, la relation qu’on peut avoir avec les gens au sein de l’entreprise.
Si l’on devait vraiment définir une bonne pratique ça serait un bon comportement, le fait d’essayer d’amener du plaisir, d’être content de se retrouver, de pouvoir se sentir comme chez soi au travail.
En tant que chef d’entreprise, quel(s) conseil(s) aimeriez-vous partager à vos pairs entrepreneurs pour saisir le rebond de 2021 ?
Il ne faut pas garder le même modèle à l’infini, mais pouvoir être réactif si son business n’est plus intéressant.
La force d’une entreprise s’est de pouvoir s’adapter au contexte, d’être agile. Pour saisir le rebond 2021, il ne faut pas garder le même modèle à l’infini, mais pouvoir être réactif si son business n’est plus intéressant. Il ne pas se borner, se buter mais être opportuniste, être capable de s’adapter.
Sous la forme d’une analogie, d’un proverbe, d’un personnage, comment représenteriez-vous les PME et ETI de demain ?
Si l’on devait formuler une analogie pour représenter les PME et ETI de demain, je dirais qu’il faut être opportuniste et comme un bateau à voile suivre le vent. Si on essaye d’avancer contre le vent, rien de bon ne peut se passer.

Qu’attendez-vous des nouveaux collaborateurs qui rejoindront votre entreprise ?
Ce que j’attends de nouveaux collaborateurs, c’est une capacité d’intégration. Il faut être capable de faire partie du groupe, c’est la première chose demandée. La notion de comportement est donc très importante. Cependant, c’est aussi à l’entreprise d’adapter certaines choses, de modifier ses produits ou ses services pour des personnes qui se sont bien intégrés. L’idée principale, c’est d’avoir une adaptation dans les deux sens.
Nous faisons en sorte que les collaborateurs aient envie de participer à la vie de l’entreprise, que tout le monde comprenne qu’il peut être un acteur majeur de la vie et de l’avenir de la société.
Qu’apporte aujourd’hui votre entreprise pour attirer et fidéliser ces futurs collaborateurs ?
Actuellement à Artemis RD, nous sommes 15 collaborateurs mais nous pourrions être 40. Cependant, il faut garder sa ligne de conduite et garder le côté humain. Recruter pour recruter n’est pas utile sinon on risque de devoir les licencier à moyen terme à la fin de la mission. Je préfère refuser du business si l’on a pas les bonnes personnes en face.
Vos engagements aux côtés de l’Entreprise DU FUTUR
Qu’attendez-vous de l’Entreprise DU FUTUR et de cette dynamique collective de dirigeants de PME et ETI ?
J’ai toujours participé à des initiatives pour défendre ou être représenté dans et par différents organismes. EDF a une capacité à regrouper autour de thématiques, échanger autour de thématiques plutôt qu’autour d’activités syndicales.
Ce qui est remarquable, c’est d’avoir pu regrouper autant de dirigeants et de belles boîtes, alors que l’industrie aujourd’hui souffre en France. (alors qu’on ne peut pas se développer qu’autour du service).
Je suis toujours très étonné de la densité d’entreprises de boîtes entre 300 et 5500 employés au sein de EDF.
Les discussions entre dirigeants sont une chance pour moi, qui ait une petite entreprise, afin de pouvoir discuter et échanger entre dirigeants, peu importe la taille de l’entreprise.
Les problématiques et discussions se font d’égal à égal, et il y a une véritable attention entre les dirigeants.
– Interview réalisée par Paul-Ambroise BURDET, Raphael SABRAN et Matisse BOFFY, étudiants de l’EM Lyon Business School.