1. VOTRE ENTREPRISE,
VOTRE HISTOIRE
Je vous propose de vous présenter, de nous parler de votre parcours et de l’histoire de votre entreprise.
Je m’appelle Jean-Loup ROGÉ, je suis Président d’implid. Je suis expert-comptable commissaire aux comptes de métier.
Implid est une structure d’accompagnement d’entreprises. Nous évoluons initialement autour de deux métiers normés que sont l’expertise comptable et le commissariat aux comptes. Au fil des années, nos métiers se sont étendus à d’autres métiers, dans le cadre d’un continuum de services : avocats, huissiers, consultants et bientôt notaires.
L’Entreprise DU FUTUR a pour but de créer de la « confiance » entre les dirigeants. Pour vous, que signifie cette notion au sein de votre entreprise ?
Je pense que la confiance n’est pas quelque chose qui se « décrète », elle se construit dans le temps. Chez implid, nous évoluons sur des métiers dits de « tiers de confiance ». Nous sommes un tiers, qui intervient entre différentes parties prenantes. Ainsi, des responsabilités nous incombent, on peut donc dire que la confiance structure nos métiers.
Ils sont eux-mêmes « normés » et dépendent de règles et souvent de serments prononcés. Cette confiance doit être tournée vers la compréhension, l’humain, les attentes et objectifs de chacun.
L’Entreprise DU FUTUR est un des éléments clés de l’écosystème d’implid, qui nous permet de mettre en exergue de la confiance autour de différente parties prenantes, et notamment de nos clients.
Chez implid, cette confiance se construit autour de trois valeurs fortes : le collectif, l’engagement et l’audace. Nous disons souvent que l’on se nourrit du collectif pour s’engager et cultiver l’audace.
Nous sommes un collectif d’humains qui évolue sur différents métiers : consulting, recrutement, expertise comptable, avocats et huissiers. Nous nous engageons donc par ces expertises à répondre aux besoins des clients de différentes tailles : TPE, PME, ETI ou grands comptes dans le cadre d’un continuum de services.
Notre audace est de pouvoir accompagner nos clients différemment de nos confrères, qui dans leur cas, se concentrent plus souvent sur un seul métier de production.
Chez implid, l’exercice de nos expertises s’exerce très souvent dans la durée. Cela nous permet de nourrir notre raison d’être, qui est de donner de l’élan à chacun, pour grandir jour après jour. Cette raison d’être est la colonne vertébrale de la confiance chez nous.
L’élan est notre principal vecteur. Le principe d’un élan s’apparente à une trajectoire : aller d’un point A à un point B, dans une dynamique d’avancée. Notre rôle est ici d’axer nos capacités d’accompagnement dans cette même trajectoire.
L’aspect évolutif de ces avancées nous permet de « grandir », ce qui est finalement le nœud gordien de la confiance, car c’est à ce moment-là qu’il est possible de mesurer si la confiance a pu être déployée correctement. Si l’on a réussi à engendrer un changement, passer d’un état A à un état B, qu’une TPE est devenue une PME par exemple, ou qu’un collaborateur a évolué de poste, c’est que l’on a réussi.
Le dernier élément très important dans la confiance, c’est le « day by day » (jour après jour). A travers tous les métiers sur lesquels nous évoluons, nous cherchons à transmettre nos savoir-faire, en interne comme en externe, avec nos collaborateurs comme avec nos clients. Finalement, on ne les quitte jamais vraiment. Ils reviendront nous voir pour l’étape suivante, le prochain échelon à franchir. C’est notre quotidien, accompagner jour après jour, étape par étape. C’est grâce à notre étendue de métiers qui sont si différents, que nous pouvons intervenir à chaque étape de la vie d’une entreprise, pour l’accompagner tout au long de son processus de changement.
Chez implid, la mesure de la confiance, c’est la « réussite du grandir ». Lorsque qu’une entreprise que l’on a accompagnée a pu grandir de manière pérenne et qu’elle est arrivée à passer les caps difficiles, cela signifie que l’on a réussi notre mission

Quelle vision avez-vous de l’entreprise de demain ? (Des PME et ETI de demain ?)
Je pense que l’entreprise de demain sera davantage tournée vers « l’écologie de la vie ». En tout cas, c’est le chemin à suivre. Il faut intégrer l’aspect environnemental à son organisation bien-sûr, mais il faut aussi poursuivre la démarche de manière plus large pour protéger son écosystème global, ses savoir-faire et les relations humaines en général.
Les technologies du 20e siècle ont été pensées au profil du rendement, de l’augmentation de la productivité, vers le « toujours plus », finalement.
Aujourd’hui, les nouvelles technologies et notamment la data, vont permettre d’analyser de manière un peu plus fine notre écosystème et ses variables, pour pouvoir optimiser les investissements et les efforts. On pourra davantage considérer la qualité de vie de chacun.
Des constats édifiants comme le nombre de burn-out annuels ou les conséquences du réchauffement climatique amènent de nouvelles réflexions. L’entreprise de demain devra certainement intégrer plus de « vivre ensemble ».
Des avancées sont déjà en route, pour citer la loi Pacte par exemple, qui introduit le concept « d’entreprise à mission ». L’idée est d’intégrer une finalité d’ordre social ou environnemental à son organisation, en plus du but lucratif. Ce n’est peut-être qu’une petite pierre à l’édifice, mais c’est un symbole qui prouve que l’entreprise de demain devra être plus proche de l’écologie de la vie en général.
En tant que chef d’entreprise, quel(s) conseil(s) pourriez-vous transmettre à vos pairs entrepreneurs pour surmonter cette crise sanitaire ?
Je pense qu’il ne faut pas s’autocentrer sur son cas, sur ses points forts, jusqu’à en oublier les autres. Nous nous en sortirons si nous nous entraidons tous. Ceux qui ont les petites recettes et qui ont la capacité à être plus agiles et plus réactifs, doivent aider ceux qui n’ont pas cette flexibilité par exemple. Il faut reconsidérer cette conjoncture plutôt en termes d’opportunités.
Aujourd’hui, l’agilité et la réactivité de chacun dépend d’une autonomie plus responsabilisée et d’une confiance dans la capacité de ses équipes à pouvoir prendre des initiatives qui correspondront aux problématiques actuelles.
Les entreprises qui auront eu cette capacité à former leurs équipes et à instaurer la confiance dans leur organisation, s’en sortiront certainement plus facilement que les autres.
2. VoS engagementS aux côtés de l’Entreprise DU FUTUR
En tant que partenaire fondateur de l’Entreprise DU FUTUR, qu’attendez-vous de cette collaboration ?
J’ai rejoint la communauté Entreprise DU FUTUR à la suite d’une rencontre d’Homme avec Laurent FIARD. Il a toujours eu une vision de partage, de co-construction en collectif, pour ne jamais avancer seul. J’aime sa vision de l’entreprenariat et je trouve que c’est un mode d’exercice de l’entreprise de demain qui est assez pertinent.
C’est donc ce qui m’a plu dans Entreprise DU FUTUR. Se retrouver dans un collectif, dans une dynamique d’entraide. Nous sommes allés chercher une vraie collaboration avec des personnes différentes, pour réfléchir à la manière d’envisager l’avenir.
Dans le cadre de votre partenariat, nous confirmez-vous votre présence, en tant que dirigeant, à la prochaine édition du Congrès annuel de l’Entreprise DU FUTUR (prévue pour juin 2021) ?
Oui, bien sûr. Nous sommes tous les ans animateurs du baromètre de l’Entreprise DU FUTUR. Il permet de mesurer les évolutions d’une année sur l’autre des entreprises. Cette année plus que jamais, le baromètre sera très intéressant puisqu’il va intégrer une modification conjoncturelle importante, et nous pourrons en mesurer son impact sur les comportements et attentes des chefs d’entreprises.