Interview de Dirigeant – Vincent HILAIRE

La mission de MECAPOLE Energie est de permettre à ses clients de produire de l’énergie bas carbone et de garantir la sécurité, la sûreté et la performance de leurs installations.

Leur ADN métier est le travail des métaux, de la mise en forme à l’assemblage de matériaux homogènes et hétérogènes et de l’enlèvement de matière par des procédés d’usinage.

Mecapole Energie complète son offre métiers par des activités de bureaux d’études, de gestion de projets, de supply chain, de rédaction de documents réglementaires, d’opérations de contrôles et d’inspection en environnements nucléaires.

Ils sont spécialisés dans la maintenance nucléaire, la conception et la réalisation d’équipements spécifiques pour les grands marchés de l’énergie. La société Mecapole Energie est plus particulièrement présente sur les marchés du nucléaire et du gaz.

Le groupe est implanté en Rhône-Alpes, avec 4 sites de production en France, un chiffre d’affaires consolidé de 18 millions d’euros, avec 120 collaborateurs.

Votre histoire, votre entreprise

Je suis Vincent HILAIRE, Président de MECAPOLE Energie. J’évolue depuis une trentaine d’années dans un environnement industriel et ce, pour différentes entreprises. J’ai notamment travaillé dans les secteurs de l’automobile, de l’ingénierie et de la mécanique industrielle, à la fois pour des grands groupes comme pour des PME.

Ce qui m’anime au quotidien, c’est fédérer mes équipes en donnant du sens à un projet stratégique, dans l’objectif de moderniser et développer mon entreprise.

Avez-vous une image, métaphore ou citation qui illustre le mieux selon vous votre entreprise ?

L’action, ce sont les hommes au milieu des circonstances.

Je partage souvent cette citation du Général de Gaulle. Cela signifie que le développement d’une entreprise passe par l’action au quotidien sur le terrai. Cela se vérifie dans nos ateliers et chez nos clients, dans l’objectif d’assurer une collaboration à long terme grâce au développement de partenariats.

J’attache de l’intérêt au sens et c’est sur le terrain que nous puisons les ressources nécessaires pour faire avancer toutes nos parties prenantes.

Selon vous, quels seraient les 3 enjeux stratégiques majeurs de votre entreprise et pourquoi ?

Selon moi, le premier enjeu est l’humain. Il est notre priorité et est au cœur de l’entreprise. Les attentes de nos collaborateurs évoluent, et nous devons savoir y répondre pour pouvoir créer un contexte de motivation.

Le recrutement des compétences doit être en lien avec la stratégie. C’est à nous de proposer les conditions essentielles pour que les gens travaillent dans un lieu agréable. Car quand on est épanoui, on atteint la performance et c’est une capacité à créer de la valeur. C’est l’individu qui crée cette valeur !

C’est l’addition des performances collectives qui fait la force de l’entreprise.

De plus, je pense qu’aujourd’hui, il faut revoir l’équilibre entre sa vie privée et sa vie professionnelle. La qualité de vie au travail en est un élément important, de même que la gestion des compétences.

En effet, une Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) peut projeter les différentes compétences en fonction du temps, pour permettre d’éviter l’obsolescence des compétences et donc, pour assurer la pérennité de l’employabilité.

Le deuxième enjeu est la transformation numérique et le digital dans les entreprises.

Le troisième enjeu est d’apprendre à faire du business en respectant notre planète.

Dans le cadre de votre enjeu Humain, avez-vous mis en place une pratique dans ce domaine ou avez-vous démarré un chantier de travail à ce sujet ?

Aujourd’hui, l’humain est un actif au sens noble du terme avec un grand H. Prendre soin des collaborateurs est la clé de nos succès stratégiques futurs.

Il ne faut certes pas tout accepter, mais c’est en prenant soin de nos collaborateurs que l’on développe une entreprise et que l’on va créer des emplois.

Il faut avoir une démarche GPEC. Ce processus permet d’être proche des collaborateurs, de projeter les stratégies à 5/10/15 ans. Les plans de formations permettent de former au quotidien, d’anticiper, de sortir de sa zone de confort, pour augmenter sa curiosité à apprendre.

Je peux prendre l’exemple d’un jeune collaborateur qui était Opérateur, puis Chargé d’affaires et aujourd’hui un brillant Commercial.

Nous avons un double objectif à travers notre démarche GPEC : faire évoluer nos collaborateurs et développer notre entreprise par la création de valeur.

En tant que chef d’entreprise, quel(s) conseil(s) aimeriez-vous partager à vos pairs entrepreneurs pour saisir le rebond de 2021 ?

Je ne suis pas certain d’avoir toute la légitimité pour donner des conseils.

Je suis convaincu que nous devons saisir toutes les opportunités qui se présentent, garder une ligne de conduite, ajuster notre trajectoire en fonction du contexte actuel et garder le cap !
Il faut travailler en collaboration avec d’autres dirigeants, savoir prendre et donner en retour. Il ne faut pas hésiter à confronter ses idées et à se connecter à l’écosystème de l’Entreprise DU FUTUR. Cela favorise l’entraide, dans une logique d’ouverture aux autres où la remise en question et le partage sont nécessaires pour faire face aux grands enjeux qui sont les nôtres.

Sous la forme d’une analogie, d’un proverbe ou d’un personnage, comment présenteriez-vous les PME et ETI de demain ?

Je vois l’entreprise comme un arbre. 
Une entreprise se cultive, le tronc représente les fondations et son origine, les racines vont puiser les ressources très loin, les branches sont les ramifications de l’entreprise, les feuilles sont les collaborateurs qui fleurissent quand le temps est bon et les fruits représentent les clients.

L’entreprise a une longue durée de vie, et il faut assurer sa pérennité dans le temps. Elle doit savoir s’adapter à son environnement, comme un arbre.

Qu’attendez-vous des nouveaux collaborateurs qui rejoindront votre entreprise ?

Il faut que les nouveaux collaborateurs résonnent de façon globale et qu’ils aient des compétences émotionnelles.

Il faut que les nouveaux collaborateurs résonnent de façon globale, non plus linéaire et qu’ils aient de fortes compétences émotionnelles.

Le travail en groupe est primordial pour permettre d’avoir des résultats.

Les collaborateurs doivent prendre l’initiative de se former, sortir de leur zone de confort pour prendre des risques et avancer.

Enfin, chacun doit contribuer à un climat de confiance au sein de l’entreprise.

Qu’apporte aujourd’hui votre entreprise pour attirer et fidéliser ces futurs collaborateurs ?

MECAPOLE Energie apporte une réelle perspective pour nos collaborateurs, une liberté de créer. Nous permettons le droit à l’erreur. En effet, même le chef d’entreprise peut faire des erreurs, donc les collaborateurs également.

Je pense aussi que notre entreprise prône la tolérance, au sens large.

Vos engagements aux côtés de l’Entreprise DU FUTUR

Qu’attendez-vous de l’Entreprise DU FUTUR et de cette dynamique collective de dirigeants de PME et ETI ?

Entreprise DU FUTUR doit me permettre de mieux connaître l’écosystème des dirigeants.
Je souhaiterais aussi avoir l’occasion de me connecter avec d’autres chefs d’entreprise et d’autres dirigeants. Ils viennent de tous les secteurs, et cela me permettrait d’échanger avec des personnes qui ont sûrement des idées innovantes.

Prévoyez-vous d’être présent à la prochaine édition du Congrès Annuel de l’Entreprise DU FUTUR, le 1er juillet 2021 ?

Je serai évidemment présent au rendez-vous !

– Interview réalisée par Victoire RAVILLON, Annie KURKDJIAN et Sammy TECHE, étudiants de l’EM Lyon Business School.